À la rencontre de Noémie, Activatrice d’écosystème partenarial pour les acteurs de l’impact social.

Charlotte

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Noémie Cornu, son dada, ça a longtemps été l’innovation. Mais un moment la question du “pourquoi” s’est posée. Plus précisément, la question qui l’a fait changer de voie professionnelle a été : À qui profitent ses innovations ?

Elle a donc décidé de lâcher le salariat et les acteurs de la tech pour lesquels elles travaillaient jusque-là, pour mettre ses compétences au profit d’acteurs qui œuvrent pour des causes sociales qui lui tiennent à cœur.

Elle nous livre les détails de sa réflexion et de son cheminement et nous partage son retour sur ses 4 premiers mois en tant que Freelance For Good.

Photo de Noémie qui sourit avec son nom et son activité écrit en vert sur des applats de couleur

Noémie, tu peux te présenter en deux mots ?

Je suis Noémie, je suis declikeuse* et je suis activatrice d’écosystèmes partenarial.

(= Decliker = membre du collectif Social Declik)

Pourquoi as-tu décidé de travailler en freelance avec des structures à impact ?

J’ai souhaité travailler pour des structures à impact pour donner un sens à ce que je fais, comme beaucoup de gens suite à la crise COVID.

Et le choix du statut d’indépendant, c’est vraiment pour gagner en liberté, en autonomie de travail et en gain financier.

En CDI, avec mon niveau d’expériences et mon âge, j’arrivais à un plafond de verre. Du coup, l’idée était de trouver d’autres moyens d’optimiser mes revenus

Que faisais-tu avant de devenir Freelance For Good ? Quel a été ton « declik » pour te lancer ?

Je faisais pareil sauf que je le faisais en entreprise. Je montais des écosystèmes de partenariats et de communautés à l’international pour des entreprises dans l’univers de la tech et de l’innovation.

Ma crainte pour me lancer en tant qu’indépendante, c’était vraiment la sécurité financière.

Il n’y a pas vraiment eu un déclic, mais un cheminement. Dans ma vie professionnelle comme dans ma vie de façon générale, j’ai toujours fonctionné à l’opportunité.

On me proposait un projet qui m’intéressait j’y allais. J’ai eu l’opportunité de partir à l’étranger, je suis parti.

Ce qui m’a toujours plu, c’est de faire bouger les lignes, de faire en sorte de sortir de ma zone de confort. J’aimais bien l’idée de disrupter des modèles existants. Jusqu’au moment où travailler pour de l’innovation n’a plus été suffisant. Il y a eu la question de “Pourquoi faire ça ? À qui profite cette innovation ?

Et le cheminement a donc été celui-là.

Pourquoi as-tu décidé de te faire accompagner par Social Declik ?

Je ne connaissais pas le milieu de l’impact, j’avais fait pas mal de formations en ligne pour comprendre quels sujets pouvaient m’intéresser. Ça n’a pas vraiment été immédiat comme réponse, et j’ai donc souhaité faire le programme Freelance For Good de Social Declik pour aboutir à ma réflexion.

À l’issue du programme, j’ai rejoint la communauté pour trouver des personnes avec qui je pouvais partager des expériences, des savoir-faire et qui traversaient potentiellement les mêmes questionnements. C’est plus simple à plusieurs que tout seul finalement.

Au quotidien, cette communauté qui est quand même exceptionnelle, m’apporte des potes, une entraide permanente avec beaucoup de bienveillance. On sait qu’on va avoir des ressources, de l’info, des bons plans et bien sûr des contacts et du réseau.

Quelle est ta situation aujourd’hui ?

Je viens de signer une mission avec Synergie Family qui est un très gros acteur en France sur l’innovation éducative.

Je les accompagne à hauteur de 3 jours/semaine sur le développement de l’écosystème partenarial, tant avec des partenaires économiques que des réseaux d’influences.

Je suis vraiment contente de cette situation. En 4 mois, j’ai déjà obtenu une mission, j’en ai deux autres en discussion et des bénévolats qui m’apportent d’autres contacts.

Je sais par contre que cette première année d’activité, je vais devoir être attentive à ma santé pour ne pas me “cramer”.

Quels sont tes objectifs pour le futur ?

J’ai deux principaux objectifs :

  • Identifier d’autres acteurs sur l’impact social à l’international pour réaliser de nouvelles missions sur le développement d’écosystèmes partenarial.
  • Deuxième objectif : la rentabilité : Comme je suis sur ma première année actuellement et que je suis sur un nouveau secteur pour moi, je ne suis pas sûre que le temps passé va réellement être respecté. Cette année je compte monter en compétences sur le secteur, m’observer sur le temps réel réalisé pour que l’année prochaine je puisse atteindre la rentabilité sur mes missions.

J’aimerais aussi vraiment consolider ces différentes missions et créer des synergies entre mes clients.

Tu peux découvrir l’interview complète de Noémie en vidéo sur notre chaîne You Tube, ainsi que d’autres témoignages de Freelances For Good.

Et si toi aussi tu souhaites rejoindre l’aventure, que ce soit le programme ou la communauté, prend le temps d’en parler avec nous, et réserve un créneau de 30 minutes ici.

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