Après avoir travaillé 4 ans dans le monde conseil au sein d’une ESN (= Entreprise de Service Numérique), il a eu une prise de conscience et a démarré sa quête de sens. C’est en rencontrant l’association Lattitudes et Make Sense qu’il découvre l’univers de la Tech For good et qu’il décide de mettre ses compétences techniques au service de l’intérêt général.
Aujourd’hui, on vous présente Julien Nora, Mentor Tech et No Code Builder et également membre de la communauté Social Declik.
Sa définition du collectif ? Une team de choc au petit soin pour les freelances de la communauté !
Julien, tu te présente en deux mots ?
Je suis Julien Nora, je suis « déclikeur » (= membre de la communauté Social Declik), mentor tech et nocode builder au sein d’Athom .
Quel a été ton parcours jusqu’au freelancing for good ?
Je viens plutôt du monde du conseil, plus précisément j’ai travaillé pendant 4 ans dans une ESN (Entreprise de Service Numérique) avant de lancer Athom.
Et puis j’ai eu ma prise de conscience, je me suis demandé ce qui faisait du sens dans le travail.
Par hasard, j’ai découvert le monde tech for good grâce notamment à Latitudes, fondé par des copains et partenaires maintenant, et puis MakeSense, aussi ce beau lieu dans lequel Athom est hébergé aujourd’hui.
Et c’est là que je me suis dit que je pouvais mettre mes compétences tech au service de l’interêt général, au service de projets à impact. C’est là que j’ai commencé à me dire que c’est ça qui me fait vibrer.
Je me suis donc associé au sein d’athom, une structure qui existait déjà, et maintenant, on est deux indépendants, co-gérants d’une SARL qui s’appelle Atom.co.
Quel a été le « déclik » pour te lancer ?
Ça a été un cheminement.
Au début, quand j’ai quitté mon boulot de salarié en tant que consultant, je suis parti en mode « je veux prendre du temps pour moi ».
J’ai pris ce temps pour réfléchir à mes valeurs. J’ai fait une introspection en lisant un livre que je vous recommande : « Je suis comme je suis » d’Isabelle Nazare-Aga. J’ai commencé à comprendre qui je suis, quelles sont mes valeurs, les valeurs de partage, de communication, d’aider les autres. Je me suis dit que c’est ça qu’il faut que je retrouve dans mon travail.
Ensuite, j’ai découvert le monde de l’ESS, le monde de l’entrepreneuriat social, la tech for good. Je me suis dit que pour allier les deux, il fallait que je me lance en tant qu’indépendant pour choisir mes projets et aider les autres avec mon expertise en développement web.
Est-ce que tu avais des craintes au moment de te lancer ?
Comme je le disais, j’ai fait 4 ans de conseil en tant que salarié.
Je me suis lancé en tant qu’indépendant sans vraiment savoir dans quoi je me lançais.
Par opportunité, un des associés de la société Athom s’en allait, j’ai donc racheté ses parts.
Petit à petit, j’ai adapté mon niveau de vie à la baisse et la place de ce qui a du sens à la hausse. J’ai trouvé un équilibre qui me plaît.
J’ai eu des craintes, mais c’est en cheminant et en découvrant ce qu’implique l’indépendance que j’ai compris l’impact d’être indépendant.
Quels sont les avantages de ta vie de freelance for good ?
L’avantage par rapport à mon ancien travail de salarié, c’est que je peux choisir mes missions et mon organisation. Je n’ai de comptes à rendre à personne, donc je prends mes propres décisions.
Ce qui est encore plus cool, c’est qu’on est deux co-gérants d’une boîte, chacun indépendant, mais on travaille ensemble. On peut prendre du recul l’un par rapport à l’autre, se compléter et s’aider sur les projets. C’est un avantage que j’apprécie beaucoup.
Qu’est-ce que c’est pour toi la communauté Social Declik ?
Une team de choc, aux petits soins avec les freelances de la communauté.
C’est aussi une opportunité pour développer son réseau au sein d’une communauté à impact.
Tu nous parles de ta situation aujourd’hui ?
Elle est bonne.
Les 2-3 dernières années ont été compliquées, notamment avec la période Covid. C’était difficile en termes de chiffre d’affaires, mais on a appris énormément grâce à la structuration de la boîte.
Cette année, en fin d’année, la situation est positive. On a acquis une stabilité, développé de nouvelles offres et accompagné de nouveaux types de client·es.
C’est très positif pour la fin de l’année 2022.
Quels sont tes objectifs pour 2023 ?
Pérenniser la stabilité acquise en fin d’année et développer de nouveaux formats à proposer aux client·es, comme par exemple plus de formations ou des projets co-construits avec Social Declik.
Découvre l’interview vidéo de Julien sur notre chaîne YouTube.
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