À la rencontre de Pascal Leandri, chef de projet

Alicia D'huvé

|

Pascal, est à la fois papa de deux enfants et acteur engagé dans la Tech for Good, travaillant en tant que product owner et chef de projet.

Devenu freelance en 2019 après une opportunité personnelle, Pascal a vu dans cette transition une chance de concilier liberté professionnelle et aspirations personnelles. Son parcours a été marqué par une quête de sens dans ses projets, le menant à explorer le secteur de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) et à s’impliquer activement dans la communauté Social Declik.

Il nous parle de son parcours, des raisons qui l’ont poussé à se lancer dans la Tech for Good, et comment il combine sa vie professionnelle avec ses engagements écologiques et familiaux.

Photo de pascal leandri sur fond beige, chef de projet et product owner

Tu te présentes en deux mots ?

Je m’appelle Pascal, j’habite à Salon-de-Provence. Je suis papa de deux enfants et je travaille dans l’informatique en tant que product owner et chef de projet.

Pourquoi es-tu devenu freelance ?

Je suis devenu freelance grâce à une opportunité en 2019, et cela a renforcé le désir de liberté que j’avais en moi depuis pas mal de temps. C’est cette opportunité personnelle qui m’a permis de passer de salarié d’une entreprise à devenir son prestataire. Ils m’ont donné cette chance, et c’est à ce moment-là que j’ai fait cette transition.

Quel a été ton déclic pour te lancer en tant que Freelance for Good ?

Je pense que le déclic s’est fait de manière assez progressive, mais il y a eu un questionnement. Est-ce que les projets pour lesquels je travaille m’apportent une satisfaction, et est-ce que cette satisfaction est assez importante pour moi ?

Et c’est cette question-là qui, à un moment, n’a plus trouvé de réponse. J’ai travaillé sur des projets très intéressants et passionnants, mais la finalité, le produit, n’était pas forcément conforme à mes attentes.

Un jour, je me suis dit : prends cette opportunité d’être freelance pour choisir tes propres missions.

Quelles étaient tes craintes avant de te lancer ?

Ma crainte majeure, c’était de ne pas trouver de missions. J’avais la chance d’avoir une opportunité, mais je me demandais, quand cette opportunité se terminera, comment je vais trouver une nouvelle mission ?

Comment as-tu connu Social Declik ?

Sur les réseaux, principalement sur LinkedIn. C’est Coline qui m’a contacté et j’ai répondu à son appel. J’ai tout de suite accroché avec le programme. C’est ce qui m’a attiré.

Qu’est-ce que le programme t’a apporté ?

J’ai fait le programme en 2021 et ce qui m’a attiré, c’était la partie ESS (Économie Sociale et Solidaire) que je ne connaissais pas. J’avais envie de creuser toute cette partie. C’est quelque chose qui me parlait sur le papier, mais que je ne connaissais absolument pas.

J’avais envie d’avoir des détails sur là où je pouvais, moi, donner potentiellement de ma personne et creuser un peu ce sujet. Le programme répondait à ces points-là.

Que penses-tu de ton expérience avec Social Declik ?

Joyeux. Je trouve qu’il y avait une super ambiance. On retrouve le côté bienveillant et inclusif. Ça m’a beaucoup plu. D’ailleurs, c’est pour cela que je suis allé un peu plus loin après en rejoignant la communauté.

J’ai voulu donner plus de mon temps à la communauté. Au début, c’était des petites relectures, puis après, j’ai vraiment essayé de travailler avec Charlotte et Coline pour pouvoir aider à développer un peu l’offre, voir comment on pouvait structurer la communauté et être plus visible sur les réseaux sociaux.

Que penses-tu de la communauté Social Declik ?

Je suis quelqu’un d’assez boulimique de connaissances et je suis toujours à la recherche d’informations. La communauté, grâce à ses profils diversifiés, peut répondre à certaines de mes interrogations. Par exemple, nous utilisons le réseau Slack en interne pour partager des articles, comme ceux sur le web 3.0, ou discuter des questions telles que : est-ce que le mot « code » est vraiment écologique ?

Tout cela aide à construire et à enrichir notre réflexion. Par exemple, cela m’a amené à me poser la question de savoir si je devrais me lancer dans l’UX ou non. Je n’ai pas encore pris de décision, mais ça titille un peu et c’est ce que j’aime dans cette communauté.

Aujourd’hui, nous avons vraiment mis en place des actions concrètes et nous discutons de sujets d’organisation. Nous avons aussi les weekly declik, des points hebdomadaires où nous partageons un sujet particulier qui peut nous toucher. Les autres membres présents ce jour-là peuvent nous aider ou nous fournir des éléments de réponse à ces problématiques.

Selon toi, quels sont les points forts de la communauté ?

Les profils diversifiés sont un grand atout. Il y a une diversité qui couvre beaucoup de domaines dans la Tech for Good, et ces profils sont déjà un enrichissement en soi. De plus, la variété des caractères contribue positivement à l’ambiance générale : la bienveillance et l’entraide sont au cœur de notre fonctionnement.

Il y a aussi les missions. On a beaucoup de propositions de missions, ce qui est important pour se projeter, être accompagné et aidé sur les projets à impact.

Je viens justement de terminer une mission pour un grand compte, et la prochaine étape pour moi est de trouver une mission orientée vers l’éco-conception.

Es-tu satisfait de ta situation aujourd’hui ?

Le freelancing, ça ne se discute pas : cela m’a conforté dans l’idée d’être vraiment indépendant, au sens propre du terme, avec toute la liberté que cela implique. La recherche de missions, via Social Declik et le réseau, est facilitée. Donc oui, cela me conforte complètement dans le statut d’indépendant. Le « for good » est une vocation pour moi.

Quels sont tes objectifs pro et perso pour les prochains mois ?

Côté professionnel, l’idéal serait de retrouver une mission dans le domaine écologique.

Côté personnel, j’ai un super équilibre et j’arrive à concilier vie professionnelle et vie personnelle. Dans le domaine de l’écologie, je mets en place plusieurs actions au quotidien pour adopter des gestes plus responsables. La prochaine étape est de commencer le compostage. Je vis en appartement avec une petite terrasse, donc ce n’est pas hyper facile à mettre en place. C’est un challenge, mais ça se passe bien.

Freelance et papa, c’est compatible ?

Freelance et papa, c’est très compatible. Au contraire, de mon expérience, c’est même mieux. J’ai eu la chance d’avoir des clients qui étaient moins rigides avec moi qu’avec leurs propres salariés. Je pouvais adapter mes horaires beaucoup plus facilement que mes collègues salariés.

Découvre l’interview vidéo de Pascal sur notre chaîne YouTube.

Et si à ton tour, tu veux démarrer ta transition pour devenir Freelance For Good, découvre notre programme collectif et en ligne.

Ça peut aussi t'intéresser

Portraits

À la rencontre de Julien Nora, No Code builder au service de l’intérêt général

Aujourd’hui, on vous présente Julien Nora, No Code Builder au service de l'intérêt générak et membre de la communauté Social Declik.

Portraits

À la rencontre de Jessica Maitte, freelance au service de l’intérêt général

Jessica souhaitait travailler dans l'impact pour se sentir utile et retrouver du sens dans son travail. Elle partage son expérience se transition du salariat vers le freelancing.

Portraits

À la rencontre de Mathias Cabanne, data scientist et freelance engagé

Découvre le parcours de Mathias, développeur et data scientist, engagé dans la Data For Good

Laisser un commentaire