Ici, on aime bien te partager les réflexions structurantes concernant notre aventure entrepreneuriale à impact. On se dit que ça pourrait en inspirer certaines et certains mais aussi que tu auras peut-être des conseils avisés ou des idées originales concernant nos questionnements du moment.
Alors, dans cet article, tu découvriras pourquoi et comment on a décidé en ce début d’année de prendre du recul sur notre day-to-day, nos ToDo, nos chantiers et autres projets pour reposer une vision à long terme, une ambition et repenser notre organisation pour y arriver.
Après la lune de miel, il faut savoir se réinventer
On le sentait sans vraiment l’exprimer. Après plus de 3 ans à fond sur notre aventure Social Declik, on avait parfois plus de mal à se motiver, un peu las de certaines routines et de nos TODo interminables. On voyait aussi qu’il devenait plus difficile d’être force de proposition, de faire preuve de créativité. On avait testé déjà tellement de choses.
Alors plutôt que de ruminer chacune dans notre coin, on a partagé cet état de fatigue pour arriver à une conclusion : C’est peut-être normal !
Déjà, en discutant avec d’autres entrepreneuses et entrepreneurs, on s’est rendu compte que ce coup de mou était un “classique” au bout de 3 ans d’aventure.
Si dans nos vies perso, on est beaucoup à s’être reconnu dans le livre de Beigbeder “L’amour dure 3 ans”, pourquoi en serait-il autrement dans une aventure entrepreneuriale ? Ce qui ne veut pas dire qu’il faut lâcher, mais raviver la flamme vis-à-vis du projet et aussi du binôme.
On a donc décidé de sortir de notre quotidien pour prendre de la hauteur et revoir notre vision et notre feuille de route.
Pour ce faire, nous avons voulu investir dans un accompagnement d’expert. C’est avec Sillages qui accompagnement des structures de l’impact sur ces questions que nous avons décidé de mener et structurer nos réflexions.
Oser rêver pour construire sa vision
Forcément, en 3 ans, on n’a parfois oublié de lever la tête du guidon et de rêver. Il était donc important de reprendre de la hauteur.
Pour cela, Sillages nous a proposé une démarche permettant d’une part d’interroger nos parties prenantes grâce à un questionnaire, de réaliser un travail d’introspection puis de bâtir la feuille de route en se nourrissant de tout ça.
C’est marrant, parce que cela ressemble à la démarche qu’on propose aux participant·es de notre programme Freelance For Good.
Bref, c’est ainsi qu’on s’est retrouvé avec notre coach, Xavier Martin, au cœur du Parc de la Tête d’Or à Lyon pour mener cette réflexion, d’abord individuelle puis d’équipe, sur nos envies et nos rêves en nourrissant nos pensées de ce qui nous entoure.
Sans tout spoiler dès maintenant, ce beau pont semblait être une belle analogie de ce que devait être Social Declik dans les prochaines années.
Inspirées grâce à cette étape de divergence, on a ensuite « post-iter » pour construire notre vision à long, moyen et court terme ainsi que notre feuille de route.
Social Declik en 2025, 2035 ….
En toute transparence, on te partage la vision long terme qu’on a posée pour Social Declik :
“En 2035, Social Declik démocratise les nouveaux modèles de références pour travailler et vivre ensemble durablement et dans la joie.”
Ce qui est central dans cette formalisation de vision c’est notre envie de démocratiser et de diffuser des façons de travailler différentes du dogme de référence actuel, et que celles-ci soient compatibles avec une société soutenable et enthousiasmante. Cette vision, assez généraliste, ouvre beaucoup de possibilités. On ne s’enferme pas dans des moyens, c’est le propre d’une vision.
À moyen terme, nous avons été plus pragmatiques et exprimé une ambition au travers de chiffres clés :
A l’été 2025, Social Declik est le pont en bois où 500 freelances engagées et 150 acteurs de l’impact se rencontrent et collaborent.
Notre challenge des prochains mois sera donc de faire rayonner davantage le mouvement Freelance For Good, pour rassembler plus de freelances, construire la confiance des acteurs de l’impact et ainsi, multiplier les collaborations … le tout, sur notre pont, solide.
Et ça, ça passera par du changement.
Nettoyage de printemps ?
Est-ce que cette clarification de vision nécessite un nettoyage de printemps ?
Oui et non …
Non, parce qu’il y a des choses que l’on fait bien et sur lesquels il est indispensable de s’appuyer via l’effet cumulé quand on entreprend.
Et en même temps Oui car on s’est embourbé dans certaines routines et nous avons plus de mal à faire preuve de créativité. Donc, on va changer des choses.
C’est toute la difficulté. Il faut savoir être agile, créatif et en même temps poursuivre l’effort sur ce qui marche, même si ça apporte un côté routinier à son aventure entrepreneuriale pour tirer profit de ces actions.
La question centrale, c’est notre enthousiasme, puisque c’est nous qui portons le projet, qui l’incarnons en animant notre communauté quotidiennement, notre programme 4 fois par an et en faisant rayonner notre mouvement auprès des acteurs de l’impact.
Et pour retrouver notre enthousiasme, nous avons décidé de :
- Requestionner les différents leviers de motivation : poste et mission, routines, outils et mode de communication, développement des compétences et perspectives. On va prendre un peu de recul sur ce qu’on a mis en place pour apporter de la hauteur et de la nouveauté.
- Déléguer (davantage) : on ne sait pas encore comment, mais il est certain qu’on a besoin de fraîcheur dans le projet, de soutien dans nos tâches quotidiennes et de regards d’experts sur certains projets. Dispositif à construire donc.
- Requestionner notre business Plan : identifier de nouvelles sources de financement, prioriser certains services, revoir nos investissements. Jongler avec nos chiffres pour que notre croissance soit alignée avec notre vision.
Wahou, sacré chantier et en même temps quelle aventure stimulante d’avoir à imaginer tout ça, à repenser notre activité tout en capitalisant sur nos apprentissages des années passées.
Pour mener ces réflexions et prendre les décisions, nous allons avoir besoin de temps. On a donc pris une décision, risquée mais nécessaire : annuler la session Eté du programme Freelance For Good qui aurait dû démarrer en juin. Ainsi, on récupère du capital temps pour construire le futur et celles et ceux qui ont envie de participer à notre formation pourront nous rejoindre en octobre. Et peut-être que ce temps de réflexion nous mènera à de nouveaux formats et des surprises, donc continuez à suivre nos aventures !
On te partagera dans les semaines à venir les changements dans l’équipe Social Declik !
Et si tu as des idées ou des suggestions sur ces réflexions, écris-nous sur