Quelle sera la place du Freelance [For Good] dans le Futur ?

Charlotte

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En avril dernier, on a eu la chance d’accueillir Samuel Durand pour une Kapsule, Masterclass mensuelle.

Sur la base de son premier documentaire, Work In Progress, on a débattu sur la place du freelance dans le travail de demain.

On a aussi réfléchi aux actions à mettre en place pour être un·e freelance responsable et éthique.

On te délivre ici en substance quelques axes de réflexion issus des discussions entre les freelances engagé·es du collectif Social Declik et Samuel Durand.

Femme souriante qui travaille sur un ordinateur portable, avec un café à la main

Pourquoi le Freelancing fait temps d’émules ?

L’une des motivations majeures à devenir Freelance, c’est la soif de liberté et d’autonomie. C’était vrai avant le COVID mais cette envie de mieux faire cohabiter sa vie personnelle et professionnelle est encore plus forte aujourd’hui.

Beaucoup d’entre nous ont envie de choisir leur lieu de travail, leurs horaires, de pouvoir moduler leur charge également. Et enfin, choisir avec qui travailler et donc pouvoir faire le choix de clients avec qui on est aligné en termes de valeurs.

On envie aussi chez les freelances leur périmètre de créativité, la possibilité de mettre un petit bout de soit dans ce qu’on fait. Ce point est cependant à nuancer et cet espace d’expression est relatif et dépend de son client et de son métier. Le client peut imposer un cadre strict au départ de la collaboration qui pourra ensuite se mollir, souvent pour le bien de la mission et du freelance.

Sur la question très subjective de la responsabilité, c’est moins évident puisque le terme en lui-même n’est pas très clair. Ce qui est sûr, c’est que les freelances ont davantage de maîtrise sur l’impact de leur travail et sur leur environnement. Ils ont aussi plus de visibilité sur le sens et la finalité de leurs projets que certains salariés dont la contribution est noyée dans un système obscur et complexe.

Quand freelancing rime avec nomadisme (local)

Certain·es freelances font le choix du nomadisme … Du moins jusqu’à ce qu’il trouve l’âme sœur. En effet, il s’avère que ce lifestyle attire davantage les célibataires que les personnes en couple sans parler de ceux qui ont des enfants.

Quand on parle de Digital Nomad, on a souvent à l’esprit le/la freelance qui travaille d’une plage à Bali, sa souris dans une main, un cocktail noix de coco dans l’autre.

Mais si on ajoute le prisme de la responsabilité, cette image ne fait plus du tout rêver, ni l’impact carbone de ce mode de vie qui implique des déplacements longs en avion. Qui plus est, si la compensation carbone peut permettre de se racheter une conscience écologique, cette solution est une fausse bonne idée.

Le/La freelance responsable va opter pour un nomadisme local et réfléchi, pour rester aligné·e avec ses valeurs.

Aujourd’hui, il paraît plus pertinent d’être nomade localement, sans partir à l’autre bout du monde pour être aligné avec ses valeurs : travailler dans des espaces de coworking, voyager en France ou en Europe, en train, en bus pour voir un client, sa famille, changer d’air …

Intégrer un collectif pour sortir de l’isolement

Un des points de douleur dans la vie de freelance, c’est l’isolement. Pour répondre à cette problématique, une des réponses est de rejoindre un ou des collectifs.

L’avantage des collectifs, c’est qu’on peut choisir une communauté pour retrouver d’autres freelances qui font le même métier que nous, ou au contraire des métiers complémentaires, ou un collectif local ou encore avec des objectifs business identiques.

Son engagement au sein d’une communauté évoluera dans le temps en fonction de son rythme et de ses envies. On peut être très actif parce qu’on a des enjeux de développement, puis au contraire être plus passif parce qu’on est dans une mission prenante.

Par ailleurs, un·e freelance peut s’engager dans plusieurs communautés. Chaque communauté répondra à un besoin différent : l’espace de coworking pour créer du lien, une asso ou un club de sport pour son épanouissement personnel, un collectif sectoriel ou métier pour trouver de nouvelles missions, comme Social Declik par exemple 😉

En bref, il y a multitude façon de travailler en Freelance. Ce qui peut faire rêver dans ce statut n’est pas toujours vrai et les freelances doivent être vigilants à conserver leur liberté.

A contrario, la solitude qu’on associe à l’indépendant peut complètement être rompue.

Si tu t’intéresses au freelancing et plus largement aux transformations du travail dans notre société, tu peux visionner les deux documentaires Work In Progress.

Et si tu préfères la lecture au visionnage, Samuel vient également de sortir une BD très sympa sur la question. Tout est ici.

Enfin, on en profite pour te dire que si tu souhaites rejoindre un collectif de freelances engagés, Social Declik est là pour t’accueillir. Au sein de ce collectif, on t’apporte un réseau, de la formation et on t’aide à construire une activité rémunérée auprès de structures vertueuses. Alors si ça te dit, tu peux postuler ici.

Il y a déjà une cinquantaine d’indépendants, répartis partout en France ! Des développeurs web, des experts du marketing et de la communication digitale, des chefs de projets et coachs agiles, des CX, UX, illustrateurs, vidéaste et photographe … et peut-être toi ?

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