Pourquoi et comment travailler avec des freelances ?

Alicia D'huvé

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Chez Social Declik, on crée le pont entre les freelances engagé·e·s et les structures de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) et de l’impact positif.

plusieurs mains qui s'unissent

Travailler avec des freelances quand on est une structure engagée

Pour déléguer certaines tâches, travailler avec un·e freelance peut être une solution adaptée. Que ce soit pour créer un site vitrine, développer un outil numérique, t’aider dans la gestion administrative ou encore dans la communication, un·e freelance peut être une ressource précieuse. Il s’agit d’une personne qui vend ses services en tant qu’entreprise individuelle, offrant son expertise, son temps, et ses compétences.

Quels avantages avec des freelances ?

Ce qui est intéressant avec le format freelance, c’est le fait d’avoir une relation individuelle avec une personne qui va travailler avec vous sur le projet. Il y a donc une réelle notion de collaboration. Il n’y a pas de hiérarchie, vous collaborez ensemble.

Les freelances sont souvent des profils qui travaillent sur plusieurs sujets différents, ce qui leur permet d’avoir une diversité de connaissances et une expertise approfondie sur leurs différents sujets. De plus, ils ou elles travaillent généralement avec différents secteurs, ce qui peut apporter un regard extérieur et des avis différents. Grâce à la diversité de leurs missions, ils ou elles peuvent vous apporter plus que des compétences techniques et de l’expertise.

Un autre avantage de travailler avec un·e freelance, c’est la flexibilité. C’est quelqu’un qui s’adapte à vos besoins et qui peut vous proposer des prestations sur mesure. Tu peux aussi varier la durée de la collaboration en fonction de tes besoins et de tes envies. C’est une personne qui va s’impliquer dans votre structure.

Comme les freelances engagées choisissent leurs missions par choix, ils ou elles seront probablement intéressé·e·s par votre structure et vos sujets, et pourraient s’impliquer au-delà de ce qui est attendu.

Quelles missions pour des freelances ?

Travailler avec un·e freelance peut se faire sur quasiment n’importe quel sujet. Les missions les plus courantes chez Social Declik concernent la communication (création de sites internet, gestion des réseaux sociaux, animation de communauté), la mise en place d’outils numériques internes pour faciliter la gestion quotidienne, la gestion administrative, ou encore les relations partenariales.

Aujourd’hui, il y a de plus en plus de freelances en France, avec des sujets de plus en plus large, y compris des domaines comme la direction financière ou la gestion des ressources humaines. 

Cadrer une mission freelance

Il est important de bien cadrer un projet avec un·e freelance. On te conseille de commencer par une réflexion approfondie en amont pour bien cerner les besoins. Il ne s’agit pas seulement de partager les attentes, mais aussi de communiquer les enjeux de manière plus large. La première étape pourrait être de cadrer le projet en te posant des questions telles que : « Où en est ma structure ? Pourquoi ai-je besoin de faire appel à un·e freelance ? Quels sont mes motivations et mes objectifs sur mes projets ? » 

Ces questions peuvent ensuite être partagées avec le ou la freelance.

Ensuite, on te suggère d’échanger avec le ou la freelance sur la mission : ce que vous allez faire, ce que tu attends comme livrables, comment tu envisages la gestion de projet, et comment tu souhaites collaborer au quotidien, que ce soit à la semaine, au mois, ou sur une période définie. 

Il est également important de considérer la personnalité du ou de la freelance. Que recherches-tu chez cette personne ? Souhaites-tu quelqu’un qui apportera simplement une expertise ou quelqu’un qui te challengera sur certains sujets ? Préfères-tu que cette personne soit présente physiquement à tes côtés, intégrée à l’équipe, ou qu’elle intervienne ponctuellement pour apporter un service ? Pense également à l’expérience du ou de la freelance : souhaites-tu quelqu’un que tu pourras faire grandir avec toi, ou préfères-tu un·e expert·e dans ton secteur ?

Il peut aussi être utile de réfléchir à la durée de la collaboration : s’agit-il d’une collaboration à court terme ou à long terme ? As-tu un budget défini ? Déterminer en amont combien tu souhaites allouer à cette dépense pourrait te faciliter la planification. Demande-toi aussi si tu as besoin de quelqu’un pour un mois afin de monter en compétences, ou si tu as besoin de quelqu’un pour gérer l’opérationnel sur le long terme.

Enfin, les freelances apportent souvent soit un gain de temps, soit une expertise. Il est donc intéressant de se poser les bonnes questions : as-tu besoin de quelqu’un pour t’aider sur des sujets où tu manques de compétences, ou de quelqu’un qui te fera gagner du temps en réalisant des tâches que tu fais déjà et pour lesquelles tu aurais besoin de soutien ?

Toutes ces questions t’aideront à faire un choix éclairé et de t’assurer que vous êtes bien en phase avec la personne avec qui tu vas collaborer. 

Comment payer une mission freelance ?

Il y a deux grandes manières de payer des freelances.

1. Au forfait :

La première consiste à payer au forfait, c’est-à-dire que vous définissez un budget pour un livrable spécifique, ce qui implique une obligation de résultats. Par exemple, si tu veux créer un site internet avec deux pages (une page d’accueil et une page de contact), le ou la freelance vous proposera un budget et s’engagera à vous livrer le site, peu importe le temps nécessaire pour le réaliser. Il est tout de même possible de faire des avenants si le projet prend de nouvelles directions ou s’il y a des éléments importants qui ne pouvaient pas être anticipés. 

Avec ce type de contrat, tu connais à l’avance le montant à payer et vous avez une obligation de résultats de la part du·de la freelance. Il est toutefois essentiel de se mettre d’accord sur le nombre de retours possibles. Il faut s’accorder sur le point où le livrable est considéré comme terminé et acceptable. Quel que soit le temps passé, voici ce que vous obtiendrez pour le budget alloué.

2. À la régie :

La deuxième manière de faire est à la régie. Ici, la facturation se fait à la journée ou à l’heure. On ne sait pas exactement ce que le ou la freelance va produire, mais on se met d’accord sur un nombre d’heures ou de jours pendant lesquels le·la freelance va collaborer avec vous sur le projet. Par exemple, cela pourrait être pour l’animation des réseaux sociaux. Vous pourriez décider d’avoir besoin de quelqu’un un jour par semaine pour animer vos réseaux sociaux, sans nécessairement fixer un nombre de publications ou de mots, mais plutôt en définissant une quantité de travail et un nombre d’heures de collaboration.

Ce qui est intéressant avec la régie, c’est que ce qui vous est facturé correspond vraiment au temps passé par le ou la freelance. Chaque heure passée est facturée, ni plus ni moins, ce qui permet, par exemple, de réaliser des économies si le travail est terminé plus rapidement que prévu. Cependant, la contrepartie est que vous ne savez pas forcément ce que vous obtiendrez exactement pour le budget alloué, ce qui est plus adapté à des missions longues comme la gestion de projet, l’animation de communauté, ou la gestion des réseaux sociaux. Il est important de savoir qu’en régie, il n’y a pas d’obligation de résultats, mais une obligation de moyens, c’est-à-dire que le la freelance s’engage à travailler sur vos projets pendant les jours facturés

Comment formaliser une mission freelance ?

Pour contractualiser avec un·e freelance, il est important de bien se mettre d’accord. Souvent, un devis est réalisé pour fixer le prix, et le ou la freelance s’engage sur ce résultat. Une fois que la prestation est terminée, une facture est émise.

Il est courant que les freelances demandent un acompte, car ils ou elles vont allouer du temps de travail, et cela peut être important pour eux de recevoir un acompte, généralement de 30 % au moment de la signature du devis. Ensuite, le solde de la facture est réglé à la fin de la prestation. 

Cependant, si tu travailles en régie sur des périodes plus longues, il peut être intéressant de créer des contrats de sous-traitance. Ces contrats entre les deux parties peuvent inclure tout ce qui vous semble important : le nombre de jours travaillés, la localisation, les modalités de collaboration, etc. Tout mettre par écrit aide à assurer que la collaboration se passe bien et à éviter des malentendus.

Il est essentiel de clarifier les choses par écrit. Il n’y a pas de tabou à anticiper ce qui pourrait se passer. Plus vous anticipez et mettez les choses au clair dès le départ, moins vous risquez d’incompréhension.

Je conseille aux freelances et aux structures de tout noter sur les devis. Si vous avez des questions ou des doutes, posez-les avant de signer pour être sûr·e de partir sur de bonnes bases et de bien vous mettre d’accord sur tous les sujets.

Combien coûte une mission freelance ?

Le coût d’une mission freelance varie, et il est difficile de donner un chiffre précis, car cela dépend du profil, de la mission, et du budget.

Pour vous expliquer un peu comment cela fonctionne : le ou la freelance va définir son TJM (taux journalier moyen), c’est-à-dire un prix par jour de travail facturé. Cette méthode permet d’évaluer combien coûtera un livrable en fonction du temps nécessaire à sa réalisation.

Certain·es freelances proposent des offres packagées, surtout s’ils ou elles ont l’habitude de travailler sur un type de projet spécifique. Par exemple, pour un site internet avec un certain nombre de pages, le ou la freelance pourra proposer un tarif fixe.

Ce qui est sûr, c’est que cela dépend du profil du ou de la freelance. Un·e freelance est une entreprise individuelle, donc il ou elle a des charges à payer, comme l’assurance, la mutuelle, et le temps administratif non facturé. Contrairement à un salarié, le ou  la freelance n’a pas de congés payés et ne travaille pas forcément tous les jours de l’année. Il y a donc beaucoup de choses à prendre en compte dans la tarification, ce qui rend la comparaison entre le tarif d’un·e freelance et un salaire difficile.

En résumé, un·e freelance peut facturer soit au taux journalier, soit en fonction d’offres spécifiques. Cela dépend de son profil, de son expérience, de sa séniorité, et de sa localisation. Il est important de se poser la question du budget, de savoir combien vous êtes prêt·es à investir pour que le ou la freelance puisse s’adapter. Comme il s’agit souvent de prestations sur mesure, il est essentiel d’avoir une discussion transparente à ce sujet. Le sujet de l’argent ne doit pas être tabou : n’hésitez pas à l’aborder de manière ouverte pour trouver un terrain d’entente. Nous conseillons souvent de veiller à ce que le tarif soit abordable pour la structure tout en restant acceptable pour le·la freelance. Trouver un compromis est clé pour une collaboration réussie.

Comment trouver des freelances ?

La première option pour trouver des freelances est de passer par votre réseau. Le bouche-à-oreille est souvent efficace, donc n’hésites pas à faire appel à des communautés comme Social Declik, qui regroupe des freelances engagé·e·s que l’on connaît et avec qui l’on échange régulièrement.

Une autre option consiste à utiliser des plateformes en ligne. C’est un peu comme un catalogue où vous pouvez rechercher des freelances, mais vous ne connaissez pas forcément leur expérience. Cependant, cela peut être un moyen intéressant pour trouver des freelances.

Dans tous les cas, chez Social Declik nous serions ravies de vous aider à trouver le bon profil. 

Nous sommes une communauté de plus de 190 freelances engagées sur toute la France. 

Pour découvrir nos profils et nos services, rendez-vous sur la page Entreprise à impact



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