Est-ce que le Slow Freelancing c’est travailler en pantoufle moumoute ?

Charlotte

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Alors, spoiler alert ! Mais NON ! Le Slow freelancing ne prône pas l’oisiveté et la fainéantise !

Par contre, on ne va pas se mentir, le statut de freelance permet une grande liberté : le choix de la charge de travail et de ses horaires, la cohabitation entre sa vie perso (dont ses loisirs) et pro, son lieu de travail (et à la maison, les pantoufles moumoutes sont à envisager ;-), le type de missions et de clients … Alors ça, c’est sur le papier ! Dans la vraie vie, pouvoir atteindre ce Graal nécessite finalement une certaine rigueur et des astuces qu’on vous partage ici …

Femme qui travaille avec un ordinateur portable dans un hammac sur un terrasse avec des palmiers

C’est quoi et ça sort d’où le Slow Freelancing ?

Le slow Freelancing est un mouvement fondé par Brice Schwartz, lui-même freelance depuis 5 ans en copy writting et rédaction web.

À la genèse de cette philosophie, un constat : De plus en plus de gens sont en burn-out, l’injonction de travailler toujours plus et d’être la meilleure version de soi-même est très forte. Il est urgent de reprendre le contrôle.

Qui plus est, cette accélération est une des causes des problèmes sociaux et écologiques qu’on traverse. C’est d’ailleurs pour cette raison que cette vague Slow à contre-courant du capitalisme à outrance prend de l’ampleur : Slow food, Slow travel, slow money … Bref Slow Life.

Partant de ce principe, Brice a défini les contours d’un mouvement, d’une philosophie de vie, qui au-delà d’un mode de travail propose une autre approche de l’indépendance basée sur 3 piliers :

  • Travailler moins
  • Optimiser ses revenus
  • Kiffer !!!

Le tout est alléchant, non ? Allez on vous partage quelques conseils et astuces !

Travailler moins

En France, quand on est salarié·e, on souffre souvent de cette belle culture du présentéisme et de la méritocratie. Travailler, c’est se faire mal !

Dans ce premier pilier du slow freelancing, l’objectif est de sortir de cette pression et de ces croyances, dans la mesure du possible et de s’écouter davantage d’une part et d’améliorer ses performances d’autre part.

Pas besoin de faire des horaires à rallonge dans la tranche classique 09h-18h. On peut décider de travailler différemment et plus rapidement.

Voici 5 actions pour te lancer :

  • Observer ta chronobiologie : quand es-tu plus performant·e et sur quelles tâches ?
  • Définir de quoi tu as vraiment besoin physiquement et mentalement pour te sentir bien, au-delà du travail : piano, marcher en forêt, prendre le temps de cuisiner, 2 séances de sport/semaine …
  • Utiliser des outils et méthodes pour booster ta performance et automatiser des tâches. À titre d’exemples, l’extension Chrome Toggl pour mesurer le temps passé sur tes tâches ou encore la méthode Pomodoro.
  • Sensibiliser tes client·es sur ta façon de travailler. Bien sûr, à toi aussi de t’adapter à leurs rituels et leurs rythmes aussi pour ne pas planter la mission.
  • Décrocher des réseaux sociaux et autres perturbateurs : Pour cela aussi il y a des outils et rien ne vaut le mode avion le temps de boucler une tâche qui demande d’être concentré.

Optimiser ses revenus

Forcément, quand on pense travailler moins, on se dit que la première conséquence sera la baisse de ses revenus. Or, c’est faux ! Mais pour ça il faut être bon, et le rester 🙂 Et si tu as travaillé sur le premier point, à savoir travailler moins, a priori tu devrais être capable de produire autant de valeur plus rapidement.

Voici 5 pistes pour optimiser tes revenus :

  • Mettre à jour ton TJM : le temps passe passe passe, et tu gagnes en expérience. Et cette expérience a de la valeur. N’oublie pas de te questionner sur ton TJM tous les 6 mois
  • Ne pas se brader : quand on veut à tout prix travailler avec un client, on est prêt à se brader sur la phase de négociation. Mauvaise idée. Si on commence une mission avec un TJ très bas, ce sera compliqué de monter après. La négociation ne doit pas porter sur le TJ qui correspond à ta valeur mais sur le périmètre de la mission.
  • S’améliorer : la clé, c’est de rester pertinent dans son domaine. Ça passe par une veille en béton et pourquoi pas des formations.
  • Soigner ton personnal branding pour mettre en avant ton expertise et affirmer ta légitimité
  • Ne pas hésiter à demander des recommandations à tes clients pour partager ensuite la preuve de ta valeur.

Kiffer !!

Bon sur ce point-là, pas besoin de conseils ? Tu dois avoir plein d’idées pour t’éclater !

Un point important, c’est de se rappeler qu’on excelle là où on prend du plaisir !

Garde bien ce point en tête pour tes activités d’indépendant·es et pourquoi pas :

  • Déléguer/automatiser un max la partie administrative
  • Sur la dimension commerciale, mettre en place une routine qui te plaît. Stop aux cold calls qui te mettent la boule au ventre
  • Sur tes missions, pareil ! Essaie de dénicher des missions sur lesquelles tu sais que tu vas apprendre et t’éclater (et accepter aussi que ce ne soit pas forcément le cas sur 100% de tes missions).

Si tu veux en savoir plus sur le slow freelancing, rendez-vous sur le site web de Brice où tu trouveras toutes les infos pour t’abonner à sa newsletter et écouter son podcast.

Et que tu sois en mode slow ou pas encore, mais que tu réfléchis au sens et à l’impact de ton job de freelance, participe à notre prochain webinaire pour mettre un premier pas sur la voie du Freelancing For Good.

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