Épisode 3 – Tout plaquer pour avoir de l’impact : seule voie possible ?

Coline

|

Doit-on faire un virage à 360° dans son job de freelance pour avoir de l’impact et partir dans le larzac élever des chèvres ?

Vouloir avoir de l’impact dans son métier peut prendre différentes formes et se faire par étapes. L’idée dans cet épisode est de vous présenter différentes voies dans l’optique de passer à l’action. Quelque soit son niveau, l’action est un moyen de faire face à l’éco-anxiété et avancer à petit-pas permet d’éviter des retours en arrière parce que la nouvelle situation serait trop différente ou par désenchantement.

Dans cet épisode, on te partage les différentes voies quand on décide de mettre du sens et de l’impact dans ses missions de freelances. Travailler uniquement pour des structures de l’impact positif, aider des entreprises traditionnelles à tendre vers des modèles plus vertueux ou encore sensibiliser des collaborateurs aux enjeux climatiques et sociaux. Beaucoup de choses sont possibles et cumulables ! Preuve en est le témoignage de 4 freelances qui ont des parcours et des impacts différents.

Les liens de notre rubrique Ressources pour aller plus loin :

Image avec Coline et Charlotte en bas à droite et un texte disant "devenez Freelance for Good le podcast - 3  Tout plaquer pour avoir de l’impact : seule voie possible ?

Charlotte : Hello Coline, 

Coline : Salut Charlotte, tu vas bien ?

Charlotte : En forme et toi? 

Coline : Super et hyper contente de faire ce 3ème épisode sur le sujet « tout plaquer pour avoir de l’impact, seule voie possible ». On avait envie de faire cet épisode parce que c’est vrai que parfois on se dit pour avoir de l’impact, il faut tout plaquer, peut-être partir dans le Larzac, élever des chèvres ou devenir fromager. Et ce qu’on avait envie de vous partager dans cet épisode, c’est que c’est pas forcément le cas. En tout cas, il y a différentes façons d’avoir de l’impact.

Charlotte : Carrément, on a constaté effectivement autour de nous qu’on se dit (et c’est peut-être vrai) qu’il faudrait radicalement changer de vie ou changer de métier pour avoir un impact positif et réduire considérablement ses externalités négatives de sa vie. Mais, ce côté radical ne donne pas forcément envie parce qu’on a du mal aussi à se projeter, à se dire ce que ça pourrait donner. Donc nous ce qu’on vous propose aujourd’hui dans ce podcast, c’est de vous montrer que parfois faire un pas de côté pour démarrer, c’est déjà cool. Et puis après on verra où tout ça nous mène finalement.

Coline : Et d’ailleurs peut-être le premier pas de côté qu’on peut se faire : c’est se poser la question de l’impact et de l’utilité, parce que c’est finalement quelque chose qui n’est pas forcément évident, les enjeux sociaux et environnementaux, ils sont là, ils sont clairs. Les rapports du GIEC nous le disent suffisamment. Mais par contre comment ils répondent? Comment faire? On est un peu tous démunis et on ne sait pas forcément comment passer à l’action et du coup nous on pense que cette question de l’impact, elle est assez subjective, que c’est à chacun de savoir enfin de se poser la question : comment je peux avoir de l’impact positif, qu’est-ce que ça veut dire être utile ?
Donc vraiment la première idée qu’on voulait vous partager, c’est une réflexion sur qu’est-ce que selon toi te paraît être utile? Peut essayer de répondre à ces enjeux sociaux et environnementaux auxquels on fait face, de se poser la question en amont, avant de tout de suite se dire, je vais radicalement tout changer au risque de revenir en arrière parce que le changement est trop brutal.

Charlotte : Le risque effectivement, c’est d’avoir des regrets et du coup dans ce podcast, on va vous partager, notamment à travers des témoignages, différentes voies possibles quand on est indépendant ou indépendante, qu’on a envie de faire du for good parce que souvent les personnes avec lesquels on échange nous disent : est-ce que je suis obligé de faire 100 % des missions pour des acteurs de l’impact pour être catalogué dans la catégorie Freelance for good ? En l’occurrence, on l’a vu, les freelances qu’on accompagne ne font pas forcément 100 % des missions pour des structures à impact positif, donc des associations, des coopératives, des fondations.
Il y a d’autres voies possibles et on va vous les présenter et puis après, vous invitez à écouter les témoignages.

La première voie possible, nous, on l’appelle les puristes de l’impact, c’est ceux qui ont vraiment envie radicalement de travailler que pour des structures engagées, donc que pour des associations, des fondations, des coopératives, des ONG Ou des start-up impact et qui refusent les missions qui ne font pas partie de ce périmètre là donc ça effectivement c’est une voie possible mais c’est pas la seule.
La 2ème voie possible, c’est ce que nous on aime bien appeler les progressistes, c’est-à-dire que c’est ceux qui sont OK pour travailler pour des structures de l’impact, mais ceux qui sont aussi OK d’accompagner des structures traditionnelles dont le métier n’est pas de répondre à un des objectifs de développement durable, mais qui va quand même les accompagner pour tendre vers un modèle plus vertueux, que ce soit en termes de modèle économique ou d’impact. Par exemple, si je fais une mission en communication, pourquoi pas sensibiliser sur la communication responsable si je fais une mission de développement Web, pourquoi pas sensibiliser sur l’accessibilité ou l’éco conception ou plus largement si j’ai des compétences pour le faire, pourquoi pas accompagner la structure dans sa globalité, vers une stratégie RSE. Donc ça c’est la catégorie que nous on appelle les progressistes.
Et 3ème voie qu’on aime bien aussi, c’est les évangélistes. Alors là on parle de personne qui aime faire de la sensibilisation ou de la formation et au sein de la communauté, on en a pas mal, notamment des gens qui se sont formés pour animer la fresque du climat, la fresque du numérique ou encore les ateliers 2tonnes. Et donc l’idée c’est d’aller dans des structures plutôt traditionnelles et de les sensibiliser sur ces sujets, voire les former, voire les accompagner vers le changement pour justement réduire les externalités négatives de leurs activités.
Et dernière voie possible, finalement c’est de mixer tout ça et on en a aussi, c’est les fameuses hybrides. Ils font un peu de structure, impact, un peu d’accompagnement de structures traditionnelles et qui vont aussi faire de la formation et de la sensibilisation. Du coup, ça c’est la théorie. Nous ce qu’on a envie aussi de vous partager, c’est la pratique et le mieux pour ça, c’est d’écouter les 4 témoignages qui vont suivre, qui représentent finalement les différentes voies que je viens de vous présenter.

Le premier témoignage qu’on va écouter, c’est Caroline qui est Product Owner.

Caroline : Salut Charlotte, moi c’est Caroline, je suis Product Owner et j’accompagne aussi mes clients dans le cadrage de leur projet. Pour moi, être freelance for good, c’est aussi accompagner les clients qui ne sont pas dans l’impact pour les amener vers plus de sobriété numérique. Ça c’est pas toujours évident parce que les clients qui ne sont pas dans l’impact ont vraiment un mindset; maximiser leurs propres clients, être rentable, avoir des applications informatiques mobiles qui soient très efficaces et donc pour les convaincre, c’est pas toujours facile de trouver le bon argumentaire. Moi actuellement j’ai un client qui n’est pas dans l’impact : pour le convaincre, je suis passée par 2 étapes. En fait, j’ai parlé d’abord de leur propre discours, donc je leur ai parlé de maximiser leurs clients de performance du système, etc, et ensuite, dans un seul second temps seulement, je leur ai parlé de numérique responsable, donc mon client, je l’accompagne sur le développement d’une application mobile de guidage, donc on y a beaucoup de données qui vont être utilisées. Je leur ai parlé performance du système pour les convaincre de diminuer au maximum la quantité de données qui allait être échangée entre l’application et le serveur sans leur parler du tout d’écologie à ce moment-là.
Mais j’ai abordé ensuite le numérique responsable en disant à partir du moment où ils étaient convaincus avec mes premiers arguments. Je leur ai parlé numérique responsable, je leur ai donné des chiffres, pour que ce soit plus concret pour eux et je leur ai aussi expliqué que les gens s’intéressent de plus en plus à l’écologie et vont vouloir s’assurer aussi que les applications qui vont utiliser ont été conçues dans le respect du numérique responsable. Voilà donc c’est pour moi, une manière qui est moins directe de convaincre les clients, en tout cas de leur parler du sujet qui nous intéresse. Mais tant qu’elle aboutit au résultat qui est de permettre plus de sobriété numérique pour moi c’est gagné.

Charlotte : Trop bien. On voit que Caroline, à travers l’exemple qu’elle nous donne, est dans la catégorie justement des progressistes donc elle accompagne un client traditionnel sur la voie de la sobriété et qui sait demain elle fera peut être une mission pour une structure impact ou une mission de formation ou de sensibilisation.
On écoute maintenant Claire qui est Product Leader Coach qui fait également partie de notre communauté et qui est freelance à impact sans le savoir.

Claire : Bonjour moi c’est Claire, je suis Chief Product Officer freelance, c’est-à-dire que je fais le lien entre des équipes techniques, des développeurs, la plupart du temps les équipes business et commerciales et les équipes utilisateurs. Mon rôle, ça va être de m’assurer que les applications, les sites web qui sont développés ont le plus d’impact possible et répondent aux besoins de l’utilisateur final tout en étant viable et en ayant un marché d’où le travail avec les équipes : business et commercial. Aujourd’hui, je me définis freelance à impact même si c’était pas spécialement évident pour moi du aux différentes entreprises pour lesquelles j’ai travaillé. C’est une responsable RH en entretien de recrutement. Il y a quelques semaines qui m’a fait la réflexion qu’elle voyait mon profil comme étant un profil très engagé là où pour moi j’allais travailler que dans des entreprises, jamais dans de l’associatif. Donc je me voyais pas encore freelance engagée et j’avais rejoint Social Declik pour justement commencer à travailler dans de l’associatif. Et ce que me faisait remarquer cette RH, c’est que quand on reprend mes dernières expériences, j’ai travaillé pour Supermood qui est une entreprise RH de bien être au travail, donc effectivement un bel impact sociétal sur les salariés qu’on accompagne. Ma première mission de freelance est chez Perifit qui est une FemTech qui fait une sonde de rééducation du périnée et un tire-lait portable donc pas mal d’impact sur le bien être féminin. Et ma 3ème mission, c’est chez La poste qui du coup a une business unit dédiée au quotidien de leurs utilisateurs donc un impact sociétal assez fort aussi. Dans les autres missions avec lesquelles j’ai été en contact et par exemple cette avec cet Rh, c’était pour un Grand Journal ou alors pour des plateformes d’enseignement en ligne à des Masters spécialisés. Aucune n’était une association pour autant, ce label a un impact vient de justement l’impact sociétal que vont avoir toutes ces entreprises et je trouve que ça ouvre beaucoup les possibles de se dire qu’il est possible d’être freelance à impact en travaillant dans des entreprises un peu plus traditionnelles, que ce soit des petits comptes ou des grands comptes. Il existe beaucoup d’entreprises sur le marché qui essayent d’avoir cet impact sociétal positif. Et en travaillant pour ces entreprises, on peut du coup travailler dans l’impact sans se mettre l’énorme pression de se dire je ne veux que de l’associatif par exemple, ce qui restreint beaucoup le marché. Aujourd’hui, ces différentes expériences font que je n’ai pas de problème à me positionner comme étant freelance à impact et d’ailleurs à postuler dans certaines associations parce que j’espère quand même un jour travailler aussi pour de l’associatif. Mais voilà, mon champ est plus large. Pour moi, l’impact c’est avoir un impact sociétal, que ce soit sur la société, l’écologie, la formation, la nutrition. Il y a beaucoup d’impacts différents qu’on peut avoir en travaillant sur des entreprises classiques.

Coline : Très intéressant aussi le témoignage de Claire qui finalement s’est rendu compte qu’elle avait une certaine forme d’impact dans ses précédentes expériences sans vraiment le définir. Mais l’idée là, c’est qu’elle avait qu’elle a aussi envie justement d’aller encore plus loin pour travailler pour des associations. Le 3ème témoignage, c’est celui d’Anthony qui fait du Conseil RSE et stratégie marketing.

Anthony : Salut Coline, moi c’est Anthony Boudet. Donc j’ai 38 ans, je suis installé à Bordeaux depuis maintenant un peu plus de 11 ans. Et je suis Freelance For Good donc, c’est-à-dire que je mets mes compétences au service de l’impact positif. À savoir en responsabilité sociétale des entreprises, je conseille les TPE et les PME dans la mise en place de leur démarche RSE mais également mes compétences marketing au service des associations, des ONG et des structures, à un pacte positif. Et puis j’ai un une 3ème casquette où quand je me suis mis un dépendant, je me suis dit pour avoir de l’impact positif, il faut aussi que j’aide les professionnels de demain et donc aujourd’hui je réserve 20 à 25 % de mon temps à l’enseignement en grandes écoles parce que c’est un peu comme le digital il y a 15 ans aujourd’hui, on n’a pas de syllabus tout fait sur la RSE et la transition écologique, on est vraiment au début de l’intégration de ces notions là dans l’enseignement supérieur et donc bien moi je donne aujourd’hui des cours marketing responsables mais également RSE auprès de grandes écoles. Donc c’est vraiment ce triple impact que je cherche aujourd’hui, c’est ce qui me nourrit, c’est ce qui me fait aussi me sentir utile parce que je vais pas sauver la planète, mais je fais partie de ce qu’on appelle des éco-optimistes et je considère qu’aujourd’hui, plutôt que de rester dans mon canapé à ne rien faire ou de continuer à faire comme si le dérèglement climatique n’existait pas bien, je cherche à mettre mes compétences au service de l’impact positif dès que je le peux, que ça soit en RSE en marketing ou auprès des étudiantes et des étudiants.

Coline : Très chouette de voir le témoignage d’Anthony, qui parle justement d’éco-optimisme et qui dit que lui, ce sont les petits pas qui l’aident à se sentir mieux et à avoir la pression d’agir. Et pour terminer, 4ème témoignage qu’on voulait vous partager, c’est celui d’Alexis qui fait de la communication digitale.

Alexis : Ouais salut Coline. Alors moi effectivement la majorité de mes missions aujourd’hui sont dans l’impact et c’est un choix que j’ai fait délibérément quand je me suis lancé en freelance en 2020. Mon objectif, c’était de travailler avec des structures engagées, soit dans l’impact social, soit dans l’impact environnemental. Dans les enjeux liés à l’éducation ou la santé et au monde de l’économie Sociale et Solidaire (ESS) en général, et c’était très important pour moi de faire ça parce que ça me permettait d’aligner mes convictions personnelles avec mon activité professionnelle. À ce titre, j’ai fait le bilan de mon année 2022 et 85 % des missions que j’ai eues et mon chiffre d’affaires proviennent de clients à impact. Donc ça c’est très positif. Aujourd’hui, les 15 % restants, ce sont des projets qui sont liés à ma famille et à mes proches, mais mon objectif à terme, c’est de tendre vers les 100 % de mission impact pour être aligné au maximum. Et ça m’est arrivé de refuser des missions qui n’étaient pas dans l’impact. Là, j’ai un exemple très précis qui m’est arrivé il y a quelques mois, il y a une chasseuse de têtes de profil freelance qui a essayé de me placer auprès d’un client, donc on a fait un rendez-vous où elle m’a présenté la mission, le profil que j’avais correspondait très bien., les compétences aussi. C’était vraiment une mission parfaite en termes de compétences. La mission aussi était bien payée puisque le TJM était à 700€ hors taxes et j’ai décidé de dire non. En fait, j’ai décidé de dire non parce qu’au moment où on m’a présenté le client, c’était un client qui travaillait, on va dire dans les industries et que ça m’intéressait pas en fait de travailler avec ce genre de client parce que ce n’est pas aligné avec mes valeurs et j’ai pas envie de donner du temps et des compétences à ce genre de projet. J’ai envie de mettre mon énergie et tout mon travail au service de mission et de clients qui œuvrent pour une société plus vertueuse. Donc ça correspondait pas et malgré la mission très intéressante malgré le TJM très élevé, j’ai dit non et j’ai vraiment pas de regret par rapport à ça et ça m’est déjà arrivé plusieurs fois de devoir dire non à des missions parce que je suis pas aligné avec la vision des clients et en fait, je pense que j’en ressors aussi un peu plus grandi parce que ça assoit aussi le positionnement qu’on a qui est de dire je suis une personne engagée si à la première mission venue qui est intéressante financièrement parlant, je change d’avis, je pense que ça vaut pas le coup.

Coline : Très chouette aussi le témoignage d’Alexis qui refuse des clients qui ne sont pas en phase avec ses valeurs même si la mission sur le papier est parfaite parce qu’il se sentirait désalignés. Donc on espère qu’avec ces 4 témoignages et avec la présentation des différentes voies possibles, vous vous dites que c’est possible de devenir freelance for good et qu’il y a différentes voies. Il ne faut pas forcément tout plaquer et complètement changer radicalement. En tout cas, on peut changer petit à petit, sortir un peu tous les jours de sa zone de confort, mais pas forcément faire un grand écart.

Et pour ça, on aime bien vous donner des petites actions à mettre en place justement concrètes pour vous dire voilà avec quoi je repars aujourd’hui et comment je commence ce petit pas.

La première action qu’on voulait vous proposer de faire ; c’est vous posez la question de votre définition de l’impact, qu’est ce que ça veut dire pour vous avoir de l’impact positif? Et qu’est ce que ça veut dire pour vous se sentir utile et mettre du sens dans votre travail, c’est quelque chose de subjectif. On vous invite à prendre une feuille, un stylo et à réfléchir sur ce que ça peut être votre définition de l’impact.

Charlotte : 2ème action, une fois que t’as couché sur le papier ta définition de l’impact. L’idée c’est de travailler un petit peu sur toi et de définir ton why et ta zone de génie. Ton Why, c’est le fameux « pourquoi ». Quel sens t’as envie de donner finalement à ton travail? Donc sur ça il y a pas mal d’exercices à faire. Tu peux par exemple te référer à l’ouvrage Ikigai qui propose pas mal d’exercices pour définir ça. Et ta zone de génie, c’est tout simplement observer dans le passé les dans tes expériences, les tâches, les actions dans lesquelles tu t’es vraiment réalisées, qui ont été faciles pour toi, qui ont été fluide où tu as pas vu le temps passer, en général c’est à peu près la que se situe la zone de génie.
Tu peux en profiter aussi pour regarder les environnements dans lesquels tu t’es épanoui et ce que t’es plutôt à l’aise dans des petites boîtes, dans des très grosses entreprises, dans des environnements internationaux ou plutôt quand tu as un ancrage territorial ou est-ce que t’es fan de la culture start-up? À toi de voir mais tout ça devrait t’aider à définir la bonne voie pour toi.

Coline : Et la 3ème action qu’on voulait vous partager, c’est une action qu’on vous a peut-être déjà partagé mais qui nous semble primordial : c’est d’interviewer des freelances qui ont choisi une voie qui t’attire et de leur poser la question, comment ça s’est fait, comment ça s’est passé, où tu en es? Aujourd’hui, on a essayé de vous donner 4 témoignages, mais pas hésiter à discuter, à échanger. a va vous nourrir et ça va vous aider à y voir plus clair.

Charlotte : En plus des actions qu’on vient de vous proposer, de mettre en place, on veut vous partager des ressources pour aller plus loin, pour vous nourrir.

Première ressource, on va être un peu chauvin, mais on va vous inviter à aller sur notre site Internet Social Declik.com point com sur lequel il y a un blog et dans ce blog, il y a un article qui s’appelle Dessine-moi un freelance for good où justement on vous détaille un petit peu les 3 voies possibles qu’on vient de vous présenter là,

Coline : La 2ème ressource, c’est un documentaire que j’ai regardé il y a quelques heures, donc là on est en mai 2023 donc c’est tout frais. C’est le documentaire de Camille Etienne, pourquoi on se bat? Et j’avoue que c’était une petite claque parce que ça permet à la fois de se rendre compte des enjeux climatiques qui sont bien présents et aussi de voir des parcours de personnes et notamment de femmes jeunes qui se battent au quotidien, qui militent pour ces sujets et ça donne envie, je trouve, d’agir, ça donne envie de se poser ces questions-là ça nourrit cette réflexion de pourquoi on se bat, quelle peut être notre sentiment d’utilité, comment on peut avoir de l’impact (documentaire qui est disponible sur TV 5 monde)

Charlotte : Et 3ème ressource pour vous nourrir, pour vous inspirer, pour aller un petit peu plus loin, c’est de venir participer à un de nos webinaires, donc vous pouvez vous inscrire directement sur la page agenda de notre site Internet, on en fait un à peu près tous les mois et c’est l’occasion de venir vous inspirer. Et sinon, nous, on aime bien voir les gens dans la vraie vie aussi et on a des apéros qui sont très régulièrement organisés par les ambassadeurs, les référentes de notre communauté Social Declik. On en fait dans à peu près toutes les grandes villes de France. Donc là aussi rendez-vous soit sur LinkedIn, soit sur notre site internet pour découvrir les prochaines dates et venir boire des coups avec nous et parler freelance for good

Coline : Yes, et on espère que là du coup avec ces 20 minutes t’es en train de préparer ta feuille, t’as plein d’idées de voies possibles pour avoir de l’impact et t’as envie justement de faire les premiers pas de passer à l’action et de poser la question, comment je peux essayer d’être utile face aux enjeux sociaux, environnementaux? On te souhaite une très bonne journée, soirée, déjeuner, petit-déjeuner en fonction de la où t’es et on te dit à très bientôt pour un prochain épisode.

Fin : Alors on espère que tu repars avec des bonnes ondes et l’envie d’agir. Et nous on revient rapidement pour un nouvel épisode. N’hésite pas à t’abonner et à nous recommander à tes amis freelance pour continuer à se serrer les coudes. Et n’oublie pas, tu n’es pas seule. Le mouvement freelance for good est en marche.

Ça peut aussi t'intéresser

Freelance For Good

Comment convaincre ? Initiation à la rhétorique appliquée à la vie de Freelance

On a tous besoin de se montrer convaincants au quotidien et de maîtriser l'art de la rhétorique. Découvre ici des principes à appliquer dans ta vie de freelance for good.

Freelance For Good

Comment trouver des missions Freelance alignées avec ses valeurs sans prospecter ? 

Dans cette troisième escale de cette croisière Freelance For Good, on te présente les étapes clés pour oser prospecter.

Freelance For Good

Le personal branding au service de l’entrepreneuriat engagé : Conversation avec Maud Caillaux, co-fondatrice de la banque engagée Green-Got

Exemple de personal branding réussi et inspirant pour les freelances en quête de sens : Maud Caillaux, fondatrice de la banque Green Got revient sur son parcours et sa stratégie de marque personnelle

Laisser un commentaire