À la rencontre de Xavier, développeur freelance et premier membre de Social Declik !

Coline

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Xavier est un freelance développeur. Mais c’est surtout le tout premier Declicker! Récemment on vous proposait dans notre coin lecture de venir découvrir les Social Koulisses,. Ce mois-çi, on vous propose une première rencontre celle de celui qui a inspiré le projet Social Declik, le Freelance 0 de la communauté.

Photo de Xavier Desoindre, sourient, sur un applat de couleur jaune clair avec son nom et son titre écrit.

Hello Xavier, en deux mots, qui es-tu ?

Je suis développeur full stack depuis 10 ans, j’ai eu un parcours assez classique avec une école d’ingénieur puis j’ai travaillé dans des grandes banques et assurances. 

Il y a 5 ans, j’en ai eu un peu marre de ce système donc je me suis dirigé vers des start-ups mais malheureusement toujours dans le domaine de l’assurance. Avec mon profil, c’est ce que je trouvais facilement. 

Puis j’ai décidé de chercher des missions un peu plus en accord avec mes valeurs, je me suis tourné vers l’Économie Sociale et Solidaire et donc de Social Declik. Et depuis 5 mois, je suis formateur pour une association qui aide les personnes exclues du numérique à devenir développeur.

Alors, quel a été ton declik pour te dire “je veux trouver une mission à impact” ?

Le declik s’est produit quand j’ai essayé plusieurs types de société, grand groupe, start-up mais à chaque fois, le constat était le même : au bout de 3/4 mois, passé la nouveauté du début, je ne me sentais pas bien dans mon job. Je me suis rendu compte que, tout simplement,  j’en avais marre de me sentir inutile.

À la fin de ma dernière mission, je me suis dit qu’il était temps d’essayer de trouver quelque chose qui me plaise vraiment.

Et aujourd’hui après ta nouvelle mission de formateur depuis 5 ans, tu ne ressens pas la même chose ?

Non, pas du tout !

Parce que chaque jour, je me dis « si je ne suis pas la, cela va vraiment avoir un impact sur des gens ». Je ne suis pas juste quelqu’un qui développe quelque chose qui est utilisé quelque part… J’ai cet impact direct de former des personnes exclus du numérique! Et ça, ça ne me donne pas du tout l’impression de servir à rien 🙂

Finalement, Social Declik existe un peu grâce à toi ?

Je ne sais pas si c’est grâce à moi… C’est une idée qui m’a beaucoup plus ! Du coup, je pense que j’ai beaucoup poussé et on a eu des échanges d’idées assez intéressantes sur ce sujet de freelance et d’économonie sociale et solidaire. 

Après, à part avoir partagé mon enthousiasme et mes idées, je ne pense pas que j’ai fait beaucoup plus pour Social Declik. Ça existerait quand même sans moi 😉

Tu es développeur freelance. Quels étaient tes objectifs en rejoignant la communauté ?

Au départ, le principal attrait était de rentrer dans un milieu dans lequel je n’ai jamais réussi à entrer ! Je n’ai jamais réussi à avoir de contacts ou de pistes sérieuses pour avoir une mission dans l’économie sociale et solidaire.
Pour moi, Social Declik a une vraie valeur en mettant en relation des freelances avec des entreprises engagées que j’aurais du mal à rencontrer par moi même.

Mais c’était l’objectif initial … 

Depuis je vois un autre intérêt : celui de progresser sur pas mal de sujets pour lesquels je suis complètement ignorant : le numérique responsable ou accessible.
Par exemple, les dernières Kapsules, notamment celle sur l’accessibilité dans le numérique, m’ont permis de monter en compétences sur ces sujets. C’est un vrai atout d’être dans cette communauté.

En tant que freelance engagé, quel est ton implication au sein de la communauté Social Declik ?

Aujourd’hui, j’ai l’impression de ne pas être assez impliqué par rapport à ce que Social Declik pourrait m’offrir. Il y a de plus en plus de messages, de Kapsules, ce n’est pas évident de toujours me libérer le midi, du coup je ne me trouve pas assez impliqué. 

Mais il est vrai que depuis le début, je fais partie du comité Social Declik, un Declik Angels comme on m’appelle.
Il y a des échanges d’idées qui sont assez constructifs. J’ai la vision d’un développeur et freelance, ça ne représente qu’une petite partie du numérique mais c’est vrai que sur ces comités, c’est très chouette de pouvoir y contribuer. Et je pense que c’est comme ça qu’on arrivera à construire une solution qui marchera!

Et tes projets pour le futur ? Et ta vision de l’impact et du numérique responsable ?

Personnellement, j’ai ma formation qui fini mi avril, j’aimerai bien retourner faire du développement dans une structure à impact pour continuer sur cette bonne lancée d’engagement.

Pour ma part, je suis un peu plus éloigné du numérique responsable, disons que je n’ai pas encore fait ce switch parce que je n’ai jamais encore été confronté à ce problème.

Quant à ma vision de l’impact, je pense qu’avec le développement on peut faire de plus en plus de choses, il y a plein de nouvelles technologies et solutions qui arrivent, dont des choses qui permettent vraiment de changer la société.

Malheureusement, aujourd’hui le numérique est beaucoup utilisé uniquement pour faire du profit, comme par exemple dans les grandes banques… Quand on voit les moyens de développement qui sont mis pour des algorithmes de trading, je trouve ça dommage de ne pas mobiliser ses compétences pour d’autres usages.

Une des solutions pour pallier à ce système de logiciel propriétaire, logiciel développé pour un besoin spécifique, ceux qui payent, et donc pour un maximum de profit dans une entreprise, est l’open source.

Ca tombe bien, ça se développe de plus en plus.  

En effet, faire des petits projets en open source permet à des petites structures d’accéder à des outils puissants et gratuits.

Je pense que c’est le futur du développement et ce vers quoi je veux tendre le plus possible.

L’un des plus gros exemples est Microsoft avec le langage .net. Ils ont été très longtemps propriétaires avec Visual studio. C’était très reproché parce que c’était pas top, très cher et ça devenait une usine à gaz.
Il y a 5 ou 6 ans, ils ont fait un changement d’orientation pour se diriger vers de l’open source.
Résultat : leur projet open source, Visual Studio Code est l’éditeur de code le plus utilisé aujourd’hui. Gratuit et accessible à chacun qui peut y contribuer, il devient de mieux en mieux. Cela montre que c’est clairement une bonne solution

Un fun fact te concernant avant de te laisser ? Ou Tu nous partages ta devise pour conclure ?

Je vais partager cette devise que j’aime beaucoup :  “Mieux vaut avoir des remords que des regrets”

Essayer des trucs et se planter c’est pas grave !

Si toi aussi, comme Xavier, tu veux devenir un declicker ou declikeuse, rejoins la Communauté 

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